Guy Jourdain à Parlons droit

 

Titulaire d’un baccalauréat en droit civil de l’Université de Montréal, d’un baccalauréat en common law de l’Université du Manitoba, et membre du barreau du Manitoba et du Québec, Me Guy Jourdain a eu un parcours professionnel riche en expériences : traducteur juridique au ministère de justice du Manitoba, directeur du Centre Joseph Dubuc, directeur général du Secrétariat aux affaires francophones à titre de conseiller auprès du ministre responsable des Affaires francophones, représentant du Commissaire aux langues officielles au Canada pour la région du Manitoba et de la Saskatchewan et finalement, comme directeur général de l’AJEFM.

Me Guy Jourdain s’est entretenu avec Kate Kabangu Mputu à l’émission Parlons droit d’Infojustice Manitoba. Voici un extrait de cette entrevue dans laquelle il parle de son engagement au domaine de la justice et du droit en français, et de sa décision de prendre sa retraite.

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KKM : Votre carrière a été marquée par votre amour du droit en français, mais aussi votre engagement à l’épanouissement de la communauté francophone.

GJ : Jusqu’à environ 2000-2001, je travaillais du côté communautaire. Je portais deux chapeaux. J’étais directeur de l’Institut Joseph-Dubuc puis j’étais coordonnateur de l’AJEFM. J’adorais ce travail-là. J’aimais vraiment beaucoup ça. Mais il y a une occasion tout à fait exceptionnelle qui s’est présentée, le poste de directeur général du Secrétariat aux affaires francophones. Ça s’est ouvert au gouvernement provincial. J’ai fait ça pendant 12 ans. J’ai beaucoup aimé ce poste-là.

En 2012, je suis retourné à la traduction juridique et par la suite au Commissariat aux langues officielles. Et puis finalement le poste de direction générale à l’AJEFM en 2018. Alors j’ai bouclé la boucle. Je suis retourné à mes premières amours et ça fera bientôt 3 ans que je suis à l’AJEFM. J’ai beaucoup aimé mon séjour au sein de l’Association pendant les 3 dernières années.

 

KKM : En 2015, l’AJEFM a dû fermer les portes. Ça ne fait pas longtemps que vous avez repris vos activités.

GJ : En 2015, notre financement avait été coupé par le gouvernement Harper et on a été obligé de cesser nos activités. En 2018, on a décidé de reprendre. Une nouvelle équipe est entrée en poste, une équipe vraiment solide. Mais la grande différence par rapport à la période précédente, c’est qu’on a maintenant Infojustice Manitoba qui fait partie intégrante de l’AJEFM. Nos activités maintenant sont beaucoup plus axées sur les services d’information juridiques à l’intention d’un grand public francophone.

 

KKM : Pourquoi avez-vous choisi ce moment pour entreprendre la retraite?

GJ : Je suis dans la soixantaine. Je veux passer à autre chose. Mais je demeure passionné par le mandat de l’AJEFM et je suis sûr que je vais continuer à entretenir des liens étroits avec l’AJEFM.

Mon objectif principal était de redonner une nouvelle vie à l’AJEFM pour permettre à l’organisme d’atteindre sa vitesse de croisière. Et je pense en toute modestie, en toute humilité, avoir atteint ces objectifs. De fait, je suis très satisfait des progrès qui ont eu lieu durant les trois dernières années.

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